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UN FREIN A L’AMÉLIORATION DE L’ÉDUCATION !

Beaucoup de projets sont menés dans le cadre du développement de l’éducation, réduire la fracture numérique en Afrique. L’éducation est la base de tout développement.  Nombreux sont les projets qui œuvrent pour cette réussite en favorisant l’intégration de la NTIC (Nouvelle Technologie de l’Information et de la Communication) dans l’éducation en commençant dans l’enseignement primaire, puis secondaire et dans les universités.

Nous pouvons le constater sur certains pays par une vaste transformation d’équipements des élèves et des professeurs avec des terminaux mobiles (téléphone portable, smartphones et tablettes) par exemple, d’autres sur l’utilisation des technologies éducatifs. Mais réellement, combien d’enseignant utilise le TIC comme outil pédagogique en vue de transformer leur manière de transmettre les savoirs?
Je vous invite à lancer une petite enquête autour de vous, beaucoup diront que oui, nous utilisons à word, powerpoint et des vidéos dans les cours et fait des recherches sur internet. Il ne s’agit pas ici d’une simple utilisation des logiciels ou d’un équipement mais de l’intégration des TIC comme outil pédagogique en vue de transformer la manière des enseignants et de transmettre les savoirs. Et si nous tenons compte de cela, très peu d’enseignants ont intégré les TIC dans leur pédagogie. Si vous parlez à un enseignant ce qu’il pense de l’éducation et le TIC, il reconnaît l’impact positif des TIC dans l’amélioration de la qualité de l’enseignement.
Alors pourquoi existe-t-il un frein à l’amélioration de l’éducation?
J’aimerais vous présenter quelques raisons qui empêchent les enseignants à intégrer les NTIC dans leurs formations.

1- problème lié à la formation

formatio-enseignantCertes, il existe les formations mais il n’existe pas de prise en compte des compétences des enseignants en TIC. La technologie évolue très rapidement, des nouveaux outils, des plateformes, des dispositifs TIC apparaissent rapidement alors que la formation de ses enseignants passe seulement comme un éclair.

2- technologie non adaptée

Nous constatons une guère froide entre différents projets, un projet attribuant des formations et offre des tablettes à un établissement scolaire, un autre projet crée un espace numérique et après formation la laisse à l’abandon, un autre projet donne des panneaux solaires et des téléphones portables pour enseignants et après 6 mois seulement quelque un de ces équipements marche. La plupart de ses investissements conduit au choix des mauvais outils. Des meneurs de projet imposent leur choix en formation et les équipements et accompagnent un bon marketing lors de la formation, alors que la durée de vie de certains outils est limitée dans le temps.

3- Décision sans concertation

L’intégration des NTIC ou d’un nouvel dispositif pour aider les enseignants sont pris sans concertations des acteurs et les enseignants ne sont jamais proposé à un choix de technologie, plutôt on les impose. C’est bien normal, qu’après quelques mois de la formation, les enseignants ne prennent plus compte de ses technologies car ils y voient comme un surplus de travaille et un problème particulier à résoudre qu’une solution d’amélioration.

4- Problème de priorité

scolariteQuand on voit que certains établissements écoles bénéficient chaque année des équipements numériques alors que beaucoup ont du mal à faire venir les élèves par cause de pauvreté ou qu’il n’y a pas assez de salle de classe ou que sur certains endroits les écoles sont rares et il faut faire 20 km par jour pour aller à l’école.

5- des dispositifs qui n’ont pas été conçu dès le départ pour l’éducation

Nous savons tous que les smartphones et les tablettes n’ont pas été conçus pour des usages éducatifs. Les réseaux sociaux de même, même si par exemple Mark Zuckerberg lorsqu’il a été étudiant en créant Facebook, Facebook n’avait jamais une vocation éducative. Et comme disait educavox.fr,  je cite :

Ces objets qui ont été créés pour d’autres que vous ne pourraient-ils pas quand même vous intéresser ? Dans de telles circonstances, il est normal que la réponse soit tantôt oui, tantôt non. Et le fait qu’un objet numérique particulier rencontre un immense succès ailleurs qu’à l’école, fût-ce auprès des jeunes, ne suffit pas à le rendre utile pour l’éducation. L’école est exigeante, circonspecte, prudente.  Ce ne sont pas des défauts.

Donc, c’est l’éducation qui a un problème avec le numérique ou le numérique à un problème avec l’éducation?

George Santayana disait : « la plus grande difficulté de l’éducation, c’est de transformer les idées en expérience »

Selon vous, quel est le plus grand obstacle pour l’adoption du numérique dans l’éducation?
– manque d’infrastructure ?
– manque de connexion internet ?
– manque de formation informatique aux enseignants ?
– ……
Donnez votre avis


je change de vie – je lance un défi

Une bonne année mérite un bon départ.
Est-ce qu’il y avait un moment ou on vous a marché sur le pied, …aie aie , ce n’est pas bon hein! ; ou bien,  vous est-il arrivé de vous faire bousculer dans les transports publics ? c’est désagréable.

DiscussionBeaucoup de nos habitudes nous handicapent, nous freinent, et ne nous permettent pas d’avancer. Nous allons parler ici de l’écoute. Eh oui, vous avez bien lit « écoute« , je ne parle pas ici du fait d’écouter votre mp3 ou le fait de bien suivre les conseils de vos parents mais d’écouter la personne qui vous parle. Vous disiez sans doute, « tout le monde sait écouter », mais avant de fermer cet onglet je vous propose de lire la suite.

  •  Est-ce que c’est écouter quand nous recherchons sur ce que nous entendons des occasions de parler davantage de nous mêmes ?
  • Est-ce que c’est écouter quand nous profitons d’une discussion pour nous vendre et nous parler de nos propres valeurs et de nos propres intérêts ?
  • Est-ce que c’est écouter quand nous jugeons quelqu’un ou que nous ne concentrons pas et que nous ne démontrons pas que nous sommes intéressés sur ce qui est dit ?
  • Est-ce que c’est écouter quand nous disons tellement de chose inutile ?

La liste peut être longue et vous l’avez sans doute faite je pense. Nous sommes tous contaminé par cette habitude. Nos expressions sont remplies des expressions :
« ça me rappelle ce qui m’est arrivé… » ou bien « C’est comme moi quand… », « à moi aussi ça m’est arrivé », « c’est exactement ce qui m’arrive… »
« Tu aurais dû faire cela… », et parfois lorsqu’on nous demande notre avis nous profitions pour tenir un long discours.

CONSEILS 

Écouter, cela s’apprend. Voici 10 conseils pour vous aider à vraiment écouter pour mieux vivre.

  1.  D’abord écouter c’est se taire, a-conceptual-image-of-a-cartoon-face-that-is-telling-people-to-be-quiet_10709215laisser vos idées derrière vous, sortir de votre réalité et prête à entrer dans le monde de celui qui vous parle. Se mettre à sa place et de voir les choses de son point de vue. C’est comme si vous vous promenez avec lui et que vous marchez à son pas, près de lui mais sans le gêner ni lui dire par où il faut marcher.
  2.  Donnez-vous du temps et soyez patient, même si vous savez d’avance ce qui va vous dire.

    Ecoute active (www.flickr.com)
    Ecoute active (www.flickr.com)
  3. Vous écoutez, c’est pour bien comprendre sinon, tout ne sert à rien. Donc ne l’interrompez pas, plus tôt l’aider à développer sa pensée et à éclaircir sa vision et ses connaissances.
  4. Faire sortir ses sentiments en respectant les périodes de pause . S’il ne parle pas à un moment donné, cela ne signifie qu’il a fini de parler, laissez-le réfléchir et maîtrisez vos réactions. Les pauses lui permettent de prendre conscience des propos qu’elle vient de dire .
  5. Fixez votre interlocuteur, faite le savoir que vous êtes intéressé et que vous l’écoutez attentivement.

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    Ecoute active (photo www.flickr.com)
  6.  N’hésitez pas à reformuler ou à demander si vous n’arrivez pas à suivre ou à comprendre.
  7. Arrêtez de dire n’importe quoi, ce n’est pas à vous de parler mais d’écouter. Donc ne le devancer pas. Vos pensées, vos valeurs et vos sentiments sont hors-jeu. Écoutez-le sans préjugés.
  8. Restez attentifs à ses manières de parler, ses gestes, le ton de sa voix, son regard qui disent beaucoup sur le fond de sa pensée.
  9. Ne vous laissez pas emporter par ses émotions ou votre propre émotion. Restez à l’écoute.
  10. et surtout respectez ses croyances et ses valeurs, même si vous ni adhérez pas

Voici un exemple de l’écoute active :

 

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Photo Libre de pixabay.com

Ne l’handicapez pas, ne la laisse pas contaminé, mais aider là à trouver elle-même sa propre solution et la laisser faire sa propre expérience. Je sais, elle peut tâtonner, elle va hésiter, elle va aussi se tromper des fois mais tout cela va l’enrichir par ses propres explorations.
La vie est comme une course de haies, les haies sont nos difficultés mais plus nous nous engageons à les sauter, nous pouvons avancer et nous rend fort pour atteindre la victoire. Ceux qui veulent la protéger, où crois les aider en donnant ses idées ne faites que contribuer à renforcer sa dépendance et ses peurs.

Si vous aimez le concept, n’hésitez pas à partager vos témoignages et vos points de vue